FILOU86 Administrateur

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Localisation: LES TROIS MOUTIERS (86) Date de naissance: 31/07/1962  Point(s): 0 Moyenne de points: 0 Renaudot(s): 8 219 Moyenne de Renaudot(s): 1,75
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Posté le: Lun 31 Mar - 20:53 (2008) Sujet du message: La Ville de Montmorillon |
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La ville est située à 50km au Sud-Est de Poitiers et à 90km au nord-ouest de Limoges. Traversée par la Gartempe.
Histoire- Au Moyen Âge, Montmorillon possédait un château-fort. Il se situait au sommet d'une falaise, près de l'église Notre-Dame ; il n'en reste aucune trace aujourd'hui.
- La fondation à Montmorillon, par Pierre du Marché, de la plus ancienne confrérie laïque d'assistance connue en Poitou, obtient confirmation épiscopale et pontificale en 1107 lors du concile de Reims. C'est sur de ce terreau que l'Hôtel Dieu de la ville se développe ensuite. L'établissement est fortifié au cours de la Guerre de Cent Ans.
- Ruiné par les guerres de Religion, l'Hôtel Dieu est relevé par l'ordre des Augustins réformés, qui assument sa mission de soins médicaux et de charité jusqu'à la Révolution.
- Sous l'Ancien Régime, la ville était le siège d'une sénéchaussée royale.
- Chef-lieu de district sous la Révolution, puis sous-préfecture à partir du Consulat, Montmorillon conserve également un tribunal d'instance depuis cette époque.
- Au XIXe siècle il y avait une bibliothèque catholique gratuite, une bibliothèque des Pères Jésuites, une bibliothèque au Petit Séminaire et une bibliothèque "S.P. Montis Maurilionis".
- Transformé en Petit Séminaire au XIXe siècle, l'Hôtel Dieu a longtemps été une pépinière scolaire et un berceau de vocations ecclésiastiques.
Spécialités culinaires- Le macaron, dont le secret de fabrication est encore inviolé aujourd'hui, et qui est le patrimoine de la famille Rannou-Métivier. Spécialités de biscuiterie dérivées : macaroné, octogone, visitandine, bonne mémé.
- Le méchoui traditionnel : un mouton ou un agneau à la broche, souvent farci avec un mélange d'oseille, de pain, de lait et de lard gras (composantes principales du fard poitevin, ou encore du farci poitevin), accompagné de haricots blancs ("la favée" en patois), cuits avec un gros oignon piqué de clous de girofle. Les anciens y mettent encore le "gravé", bouts de lards gras roussis, et incorporés aux haricots avec le gras fondu.
- Le mijet (ou mijot) : mélange de vin, de sucre et de pain. Recette rafraîchissante, qui donne lieu à une fête locale très connue, tous les ans, au lieu dît "les mâts de Saulgé". Le mijet peu se décliner en "soupe à l'ajasse", où l'on remplacera le vin par du lait, et qui sera destiné aux enfants.
Monuments et lieux touristiques Montmorillon est classée ville d'art et d'histoire.
- Octogone de Montmorillon (XIIe siècle)
- Église Notre-Dame (XIIe-XIVe siècle) et sa crypte avec une très belle fresque murale du XIIe siècle, relatant le couronnement de Catherine d'Alexandrie. Elle a la particularité d'avoir un côté sans fenêtres ; la raison en est historique : à l'époque des Guerres de Religion, les fenêtres du côté le plus difficile à défendre ont été murées.
- Maison-Dieu (chapelle Saint Laurent : façade et frise XIIe siècle et peintures murales XIXe siècle)
- Église Saint-Martial : l'aile la plus ancienne est du Moyen Âge ; de l'extérieur, c'est la partie la moins accessible pour le public. Le reste de l'église est du XIXe siècle. Elle a des vitraux de la même époque ; exemple saint Maurice d'Agaune, égyptien de Thèbes, mort en martyr dans les Alpes
- Chapelle des grandmontains : elle est utilisée comme salle d'exposition. Ce bâtiment date de plusieurs siècles, il a été utilisé initialement par l'ordre des moines de l'ordre de Grandmont. A priori, ce bâtiment ne leur servait pas de chapelle ; il est appelé chapelle improprement, par abus de langage.
Personnages célèbres
- La romancière Régine Deforges en est originaire. Elle a participé à la création du salon biennal du livre de Montmorillon. Elle est aussi à l'origine de l'idée de la Cité de l'Écrit et des métiers du livre.
- Étienne de Vignolles (1390-1442) dit La Hire. Né en 1390 à Castéra-Vignoles (Haute-Garonne), il se rallie au Dauphin Charles dès le commencement des guerres, en 1418 et se joignant à Poton de Xaintrailles. Lorsque le 22 avril 1429, Jeanne d'Arc quitte Blois pour Orléans, La Hire, âgé de trente-neuf ans, la suit. Jeanne en fit un de ses tout premiers capitaines. Lorsque Jeanne fut prise à Compiègne par les Bourguignon le 23 mai 1430, puis vendue aux anglais qui l'amenèrent à Rouen, La Hire n'hésita pas à tenter le coup de force pour emporter la ville. C'est en essayant de quérir des secours qu'il fut trahi par les bourguignons et pris. Après la mort de Jeanne, il continue la lutte pour son roi : vainqueur à Gerbevoy en 1435, campagne de Normandie avec Dunois en 1438.Capitaine-général de la Normandie, seigneur de Montmorillon et châtelain de Longueville. Il mourut à Montauban le 11 janvier 1442, lors de la campagne de Guyenne. Les anglais l'avaient surnommé "la Hire-Dieu" (ira-Dei : la colère de Dieu), alors que les français donnèrent son nom à une figure du jeu de carte : le Valet de Cœur. Son tombeau se trouvait à Montmorillon mais aucune trace n'en subsiste.
- Jean-Félix Dutrou de Bornier[3], né à Montmorillon le 3.12.1741. Avocat en parlement issu d'une lignée bourgeoise, il acquiert un office de conseiller du roi en la sénéchaussée de Montmorillon en 1783. Elu représentant du tiers-état de la province du Poitou aux États Généraux de 1789, il siège à l'Assemblée Constituante de 1789 à 1791. Il est ensuite successivement député (non régicide) de la Vienne à la Convention, aux Conseils des Anciens et des Cinq-Cents, et enfin membre du Corps Législatif jusqu'en l'an XII. Il décède le 22.03.1816 à Montmorillon.
- Jean-Baptiste Onésime Dutrou-Bornier, né le 19.11.1834 à Montmorillon et arrière-petit-fils du précédent. Aventurier des mers lointaines, adepte de la contrebande, il est breveté capitaine au long cours dans la marine marchande en 1860 et s'établit comme colon à l'île de Pâques en 1867. Ayant séduit Koreto, la reine de l'île, il devient chef du gouvernement puis "roi de l'île de Pâques". Il y meurt dans des conditions mystérieuses (assassiné par un rival ?) le 6.08.1876.
- Jean-Mary Belliard Né le 19 novembre 1909 à Mortioux, près de Jouhet et décédé à Montmorillon le 13 novembre 1963. Homme d'action et de conviction, il fut à maintes reprises un animateur engagé de la vie économique et sociale de la commune.Engagé en politique dès la fin de la dernière guerre,résistant, (RPF, puis RS, proche de Jacques Soustelle), il prit en 1954 la place de Secrétaire National du "mouvement Poujade" UDCA qu'il quitta en 1956, en désaccord avec la ligne défendue par Pierre Poujade. Déçu des marchandages politiciens, il se tourne alors vers la vie de la cité. Elu président de l'UCIA (Union du Commerce de l'Industrie et de l'Artisanat), il organise de nombreuses Quinzaines Commerciales dans la ville et de nombreuses actions pour la promotion de la vie économique de l'arrondissement. En 1955, il crée (avec J Legoubin, pilote, et Martell, (un ancien des Forces Aériennes Françaises Libres, compagnon de Clostermann ) l'Aéroclub de la Planche et y organisera deux meetings aériens restés célèbres en 1955 et 1956. Fondateur et animateur du Bridge-club, président du Syndicat d'Initiative en remplacement de Henri Lamberton, autre acteur important de la vie locale, il agit pour le développement d'une politique culturelle centrée sur les "vieilles pierres". Il obtient ainsi le classement, par les Monuments Historiques, du Prieuré de Villesalem en 1961. Il est, avec le président De Fontaines, à l'initiative de la valorisation de la race de moutons LA CHARMOISE et projeta la création d'un label de qualité et d'un abattoir industriel spécialisé. Jean-mary Belliard est également de 1947 à 1948 l'un des présidents de l'UESM, le fameux club de football local.
- Peintre montmorillonnais de talent,Jehan BERJONNEAU est né à Montmorillon le 26 décembre 1890. D'extraction humble,forcé de travailler,il sera peintre en bâtiment.Puis il travaillera à la SNCF comme peintre sur voies... qui le meneront jusqu'à Paris.BERJONNEAU trouvera ses inspirations, ses sources chez Millet, Corot (voir l'opuscule de Léon LOMMEL chez l'imprimeur HABAUZIT à Aubenas).Jehan BERJONNEAU est décédé en 1972.
- Bernard Harent[4], né le 24.07.1916 à Montmorillon. Sous-officier de carrière, il était stationné au Liban comme sergent fourrier au 24e régiment d'infanterie coloniale lors de l'armistice de 1940. Membre d'un détachement qui rallie la France Libre dès juillet 1940, il intègre le 1er bataillon d'infanterie de marine et combat en Libye et en Syrie. Promu aspirant, il rejoint en 1942 les commandos parachutistes de l'infanterie de l'air, et participe aux raids du désert et aux opérations spéciales de l'armée britannique en Afrique. Il est cité à l'ordre de la nation par le général de Gaulle en 1943 après un raid en profondeur en Tunisie. Parachuté en Bretagne le 10 juin 1944 pour encadrer le marquis de Saint-Marcel, le sous-lieutenant Harent est tué au combat à Plumelec trois jours plus tard. Chevalier de la légion d'honneur. Créé Compagnon de la Libération à titre posthume par décret du 29.12.1944. Films tournés à Montmorillon
Certaines scènes du film Un long dimanche de fiançailles ont été tournées sur le terrain militaire de Montmorillon le 13 octobre 2003. En 2001, Jérôme COURTIOUX a réalisé un film d'une heure vingt sur la ville, intitulé Montmorillon, la belle histoire..., avec la participation de Pierre Bellemare. Un documentaire sur l'octogone a été tourné durant sa rénovation (1997-1999).
Films tournés à Montmorillon Certaines scènes du film Un long dimanche de fiançailles ont été tournées sur le terrain militaire de Montmorillon le 13 octobre 2003. En 2001, Jérôme COURTIOUX a réalisé un film d'une heure vingt sur la ville, intitulé Montmorillon, la belle histoire..., avec la participation de Pierre Bellemare. Un documentaire sur l'octogone a été tourné durant sa rénovation (1997-1999).
Source infos Wikipedia. _________________
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